Se lever du bon pied avant de lever le coude : c’est l’expérience que proposent Fabrice et Pauline dans leur brasserie locale, artisanale et familiale. Jadis installé dans le village de Rions, le couple a rejoint le Bouscat en 2016 : "On a cherché un lieu à l’intérieur de la rocade afin d'installer l’outil de production au plus proche de notre clientèle. Le circuit court est au cœur de notre métier. Nous avons trouvé un bâtiment au Bouscat qui se prêtait à notre activité et nous en sommes ravis !". Aujourd’hui, mari et femme brassent, forment des néophytes à leur art et vendent leurs bières, sodas et limonades dans la boutique attenante.
Rendez-vous un samedi matin pour une matinée productive en compagnie de 11 autres amateurs de houblon. Grâce aux conseils du formateur, vous deviendrez incollable sur la fabrication de la bière pour à votre tour concocter votre propre cru, le tout entrecoupé de rires, de bonne humeur et de dégustation des produits de la brasserie. Il faudra ensuite patienter une vingtaine de jours pour récupérer le fruit de votre labeur. Durant ce laps de temps, vous recevrez des nouvelles de votre précieux et pourrez créer vos propres étiquettes grâce au logiciel fourni par la brasserie !
15 min à pied, cela n’use pas du tout les souliers. Pensez aux pèlerins ou courageux marcheurs qui s’offrent les 930 km du chemin de Compostelle ! Rares sont les Bordelais à savoir que le chemin passe également par le Bouscat. Si vous n’avez pas opté pour l’atelier brasserie, vous aurez la matinée devant vous pour le découvrir !
Rendez-vous du boulevard Pierre 1er à l'avenue de Tivoli qui borde le parc de l’Ermitage pour vous offrir cette petite marche culturelle. S’il est intéressant de lever les yeux, il l’est tout autant d'observer vos souliers (oui encore eux) qui croiseront la route des coquillages au sol marquant le fameux sentier. À l'arrivée, ne manquez pas la sculpture des Pèlerins postée devant le parc.
Après cette balade spirituelle, nous vous invitons à entrer dans l’un des espaces verts les plus connus du Bouscat qui est également un lieu d'expérimentation pour la mise en œuvre de solutions de gestions alternatives (0 produits chimiques, pièges à insectes, etc). Bienvenue au parc de l’Ermitage, homonyme de son cousin lormontais. Avec ses 2,5 hectares, sa diversité de plantations et massifs de saison, sa roseraie de 1925, son aire de jeux "durable" et son labyrinthe végétal inédit, il offre une véritable parenthèse bucolique au cœur du bitume.
Parc de l’Ermitage - 18 Rue Jean Martial. Ouvert de 8h à 19h.
C’est reparti pour 18 km à pied ou à vélo qui vous emmèneront voir deux curiosités locales. Premier stop devant les anciens bains douches dessinés par l'architecte Albert Dumons et inaugurés en 1930. La somptueuse façade blanche et jaune de style art déco n'a pas pris une ride. Prenez le temps de vous arrêter et d'admirer sa symétrie impeccable !
On vous donne ensuite rendez-vous à la Chêneraie, parc de 5 hectares, pour déambuler au cœur de micocouliers, chênes verts, chênes lièges, magnolias. Vous pourrez également faire profiter vos têtes blondes ou brunes d’une aire de jeux originale conçue en bois de robinier et issue de forêts gérées durablement. Mais le clou du spectacle n’est pas de racines, tiges ou feuilles conçu… Il s’agit du castel d'Andorte, bâtiment historique classé, qui se transformera d’ici peu en centre d'arts du spectacle avec école de danse, lieux d'exposition et ateliers de théâtre.
Bains Douches - Place président Roosevelt.
Parc de la Chêneraie - 73 Rue Président Kennedy. Ouvert tous les jours de 8h à 20h.
Tous ces efforts ont probablement réveillé votre estomac qui doit gentiment crier famine. Pour calmer ses ardeurs, on vous emmène découvrir une chouette adresse conviviale au cœur du site sportif de Sainte-Germaine, soit 13 petites minutes de marche. Cela fait belle lurette que le restaurant du stade bordelais officie dans le coin, mais seulement huit années que David et Julien ont repris les rênes.
Originaire du Bouscat, Julien "connait très bien la commune et apprécie particulièrement le quartier" comme il le dit lui-même. Son aventure culinaire débute par un concours de circonstance : "Des gens que l'on connaissait cherchaient quelqu'un pour reprendre le restaurant". Huit plus tard, la salle pleine à craquer prouve que les deux hommes ont bien fait de se lancer !
Dans une ambiance très bon enfant avec vue sur les terrains de sport, on déguste des "plats simples et gourmands, concoctés à base de produits frais" comme les décrit Julien. Outre la belle carte, le restaurant propose une formule entrée-plat-dessert à 18 euros.
Siège du plus vieux club sportif associatif de la région, le lieu est ouvert principalement le midi et un seul soir par semaine (le vendredi). Le reste du temps, il accueille très régulièrement des soirées privées. Peut-être aurez-vous l'occasion de croiser des joueurs ou joueuses de football ou de rugby. Sachez que ces dames officient dans le top 14 !
Restaurant du Stade Bordelais - 2 Rue Ferdinand de Lesseps.
Tél. : 05 56 15 59 41
Option 1 : un match de foot au stade Sainte-Germaine
Option 2 : une course de chevaux à l’hippodrome
Option 3 : un footing au bois du Bouscat
Que vous soyez spectateur (taper des mains et des pieds, ça fatigue !) ou acteur, votre après-midi sera active ! Si entre les trois options votre cœur (et vos jambes) balance, un petit coup d’œil sur le planning du stade et de l’hippodrome s’impose pour décider du programme à venir.
Stade Sainte-Germaine - 2 Rue Ferdinand de Lessep.
Hippodrome du Bouscat - 8 Av. de l'Hippodrome.
Bois du Bouscat - 36 Bd du Maréchal Lyautey. Ouvert tous les jours de 8h à 20h.
S’il vous en reste un peu d’énergie (on n'en doute pas), on vous propose de vadrouiller dans les petites rues du centre-ville. 12 minutes à pied et à vous les petites rues bordées d'échoppes bordelaises, les habitations typiques de plain-pied dans lesquelles vivaient jadis (dès le 15e siècle) commerçants et artisans. N’hésitez pas à lever les yeux pour bien observer les façades des versions bouscataises. Preuve en est que Bordeaux centre n’a pas le monopole en la matière !
Entre deux léchages de vitrine des petites boutiques du centre, n’hésitez pas à pousser la porte de l’église paroissiale Sainte-Clotilde et à rendre visite à son orgue de 1899. Construite entre 1852 et 1854 par l'architecte Darrasse, dans un style néo-roman, elle se complète d’une aile moderne ajoutée en 1963.
Église Sainte-Clotilde - 13 Rue Formigé.
Il est des pépites que personne ne soupçonnerait, cachées derrière d'immenses murs en pierre. C'est le cas de la Maison Pavlov, un écrin dissimulé derrière l'agitation frénétique de l'avenue de la Libération Charles de Gaulle. Dès les premières pas dans le jardin, un sentiment de sérénité envahit les heureux clients du restaurant ou des 8 chambres toutes plus canon les unes que les autres. Oubliés les klaxons du tram qui passe à deux pas d'ici. Avec ses 5 étoiles au compteur, l'établissement se donne pour mission d'en mettre beaucoup plus dans les yeux de ses hôtes.
Le charme se poursuit dans les assiettes innovantes très créatives du jeune chef Kevin Alsuguren. Originaire du Pays Basque, le cuistot de 29 ans maitrise l'art de la cuisson à la perfection. Influencés par sa région d'origine, les plats font la part belle aux produits locaux (voire du jardin) et exotiques avec notamment des épices, saveurs et agrumes du bout du monde.
Non-content de proposer des goûts exquis, le jeune homme prend très à cœur la composition de ces assiettes. Mention très spéciale pour le "maquereau grillé à la flamme, cumin, kumquat et menthe", le "lieu curry noir, pommes fondantes et saveurs fumées" présenté tel un sushi (#trompeloeil) et la "tarte meringuée, sudashi, persil et timût".
On resterait bien toute la nuit à tester un à un les plats de la carte, mais il est temps d'aller rendre visite à Morphée qui a d'autres plans pour la soirée. Confortablement installés dans la chambre n°1, on savoure les dernière lueurs du jour sur la terrasse coupée du monde.
Ouvert depuis août 2021 par Mary et son mari Maxime, l'hôtel est le prolongement de l'expérience épicurienne du dîner. Propriétaires du restaurant bordelais Le Chien de Pavlov, le couple cherchait à garder ses clients pour la nuit dans une bâtisse qui susciterait leur coup de cœur.
Ils auront cherché longtemps avant de trouver cette traditionnelle chartreuse avec tourelles du 17e siècle qui appartenait jadis au Baron de Montbel. Et Mary d'expliquer : "Ma famille habite au Bouscat, on connaissait et on affectionnait particulièrement les lieux. Cette maison est la seule qu'on ait vue dans la ville" ! Une très belle opportunité selon Mary : "Le Bouscat est une petite ville jolie, agréable et tranquille à deux pas de Bordeaux. Nous avons été très bien accueillis par la population bouscataise qui est très bonne vivante !". Bonne pioche pour cette passionnée d'arts du monde qui s'est occupée de la décoration avec son époux.
Bonne nuit le Bouscat !
Maison Pavlov - 199 Av. de la Libération Charles de Gaulle, 33110 Le Bouscat. Tél. : 05 56 01 05 00