Quand on n’a pas de jardin, il faut avoir… Des idées ! Sur un balcon, une terrasse ou même un rebord de fenêtre, un peu de créativité permet de cultiver son potager urbain chez soi, en fabriquant des contenants à partir d’un rien.
Certes, vous n’atteindrez pas l’autonomie alimentaire avec si peu d’espace, mais vous pourrez tout de même faire vos expériences, observer la nature… Et croquer dans quelques légumes ! Beaucoup d’entre eux se laissent cultiver en pot : herbes aromatiques, radis, tomates cerises, aubergines, courgettes, poivrons, piments, haricots, pois, laitues…
Et côté fruits, misez sur les fraises ou encore les agrumes. À vos outils !
Au beau milieu du parc Rivière à Bordeaux se trouve la Maison du jardinier et de la nature en ville, un lieu d’information et de sensibilisation au jardinage écologique.
Tous les samedi matins, la maison propose un atelier sur la thématique du jardinage, comme aménager son balcon, démarrer un potager… C’est gratuit pour les habitants de Bordeaux métropole, sur simple inscription. Pour connaître les prochains ateliers, rendez-vous sur la page de la Maison du jardinier.
On recense aujourd’hui plus de 150 jardins partagés sur le territoire. À la différence des jardins familiaux, destinés à la production vivrière et attribués sur critères sociaux, les jardins partagés sont des initiatives d’habitants (accompagnées par la collectivité) et des espaces de sensibilisation, d’échanges et de rencontres.
Comment rejoindre un jardin partagé ? Si vous ne trouvez pas une place dans un jardin près de chez vous, vous pouvez toujours… Créer le vôtre ! « Les habitants repèrent une parcelle – espace vert, friche, délaissé, etc. – puis vont vers leur mairie ou vers la métropole pour créer un jardin.
Nous avons un marché avec trois partenaires qui accompagnent ces projets du début à la fin, du montage du dossier à l’animation du jardin », explique Nolwenn Le Mével, Chef de projet Trame Verte Sociale à Bordeaux Métropole.
Et combien ça coûte, de créer un jardin partagé ? Pas grand-chose : si le jardin est ouvert à tous (dans la limite des places disponibles, évidemment), la collectivité finance les aménagements de départ. Toutefois, la naissance d’un jardin partagé va de pair avec la création d’une association : « C’est indispensable pour passer une convention de mise à disposition du foncier », précise Nolwenn Le Mézel.
Pour la suite, les jardiniers n’ont qu’à régler leur adhésion… Et apporter leurs outils et graines !
Né en Angleterre, le mouvement des Incroyables Comestibles a fait des petits dans le monde entier. À Bordeaux, ils sont à Meriadeck, Saint-Seurin, au Lac, à Saint-Michel…
Le principe ? Reconnecter les gens entre eux et à la terre, en cultivant collectivement chaque espace public qui s’y prête. Chez les Incroyables Comestibles, pas de parcelle ni de récolte attitrée : on jardine tous ensemble, et la nourriture est en libre-service.
Souleiman Mouawad, nouveau président des Incroyables Comestibles à Bordeaux, insiste sur l’importance d’être accessible au plus grand nombre. D’ailleurs, pour ceux qui voudraient rejoindre l’association, sachez que l’adhésion est au tarif symbolique de 3 € : pour en savoir plus, rejoignez le groupe Facebook des Incroyables Comestibles à Bordeaux !
Si certains cherchent un bout de jardin à cultiver, d’autres désespèrent de voir le leur en friche ! Mettre en relation les particuliers en recherche d’un jardin et ceux qui ne savent pas quoi faire du leur, c’est la bonne idée de plusieurs sites, dont :
Utilisez le moteur de recherche pour trouver votre lopin de terre ou à défaut, laissez une annonce pour en trouver. Sous forme de location ou d’échange de bons procédés, vous trouverez bien une petite parcelle près de chez vous à cultiver !
Et pour ceux qui cherchent des graines, sachez qu’il y a de nombreuses grainothèques sur le territoire. Certaines médiathèques en proposent (Bassens, Bègles, Pessac, Saint-Médard-en-Jalles, Blanquefort, Martignas-sur-Jalles, Floirac…) Pas trouvé votre bonheur ?
Vous pouvez aussi consulter le site Graines de troc. Bon jardinage !