Née en 1977 dans la petite commune de Pithiviers près d’Orléans, Emmanuelle Leblanc a élu pour sa part domicile du côté de Le Tourne en Gironde. Passée sur les bancs de l’Université d’Arts plastiques de Toulouse, cette artiste affectionne tout particulièrement la couleur et la lumière. Le b.a.-ba pour un peintre me direz-vous. Et pourtant. Ses œuvres nimbées d’émanations atmosphériques et de troubles chromatiques infusent un univers où se disputent révélations crépusculaires et apparitions évanescentes.
Bien qu’originaire d’Egypte, Yvette de la Frémondière a fait ses classes à Paris, à l’Ecole des langues Orientales et à l’Ecole du Louvre sections sculpture et égyptologie. Cette adepte de toutes sortes de matériaux (terre cuite, bronze, bois, papier, aluminium, inox, béton, céramique,…) nous mène quant à elle sur des territoires peuplés de totems, de bustes, de femmes éphémères comme de météorites répondant aux noms de « Gravité noire », « Noir mystérieux », « Densité noire déchirée ».
Un bestiaire protéiforme que cette sculptrice et dessinatrice née à Port-Saïd étend encore dans des dessins au fusain sur papier d’inspiration abstraite ou figurative comme dans des petites pièces, figurines amusantes surnommées « La coquette », « Le doigt », « Le squelette amoureux », « Les sourires », « Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir? » ou « Le jacuzzi ».
Exposition « Créations Féminines : Eliz Barboza, Yvette De La Frémondière, Emmanuelle Leblanc » visible du mercredi 10 janvier au dimanche 11 mars au Centre d’art contemporain, Château Lescombes,