La voix rauque de Dani clôturera le festival, par ailleurs ouvert par le DJ-set d’une autre figure emblématique : Ray Gange, le roadie des Clash.
Bertrand Burgalat revient également 10 ans après sa première participation au « Bordeaux Rock », accompagné du collectif Catastrophe qu’il vient tout juste de signer. Le samedi, les années 80 et 90 sont à l’honneur avec les frères Lomprez de Trisomie 21, et l’acid house agité de A Guy Called Gerald. Très attendu aussi, l’univers rave hypnotisant d’Helena Hauff, élue DJ la plus électrisante de 2017 par Crack Magazine.
Si vous voulez mettre à jour votre playlist locale, vous serez servis. Les enfants du rock bordelais investissent 8 cafés-concerts durant la traditionnelle soirée « Rock en Ville » du jeudi soir. The Homebirds, Equipe de Foot, Quiche my ass, Blue Bombay, St Graal, Chien Noir, Naughtybabysub…certains sont déjà bien connus, et les autres ne devraient pas tarder à faire parler d’eux…
Playlist Rock en ville 2018
A Bordeaux, le rock est né dans les caves : hors de question pour le festival de se limiter à une seule scène ! Au total, 13 espaces accueilleront riffs et platines. Des bars et cafés associatifs (l’Antidote, La Taupinière, La Cueva, La Tencha, VOID, Wunderbar, Bar Tabac Saint Michel, Quartier Libre), la scène branchée de l’IBOAT, mais aussi des lieux plus atypiques comme la Bibliothèque Mériadeck, la Grande Poste et l’Agence Crédit Mutuel Bordeaux. Sans oublier le cinéma Utopia où sera projeté le film Rude Boy (The Clash), en présence de Ray Gange himself s’il vous plaît…
Le pass complet est à 50 €, soit 10€ par jour pour se gaver de concerts et dj-sets jusqu’à plus soif. Si décembre a été dur avec votre portefeuille, 2 concerts gratuits vous permettront tout de même de profiter de cette 14eédition, ainsi qu’un pass à seulement 5 € pour la soirée « Rock en ville » du 25 janvier. Les « gros » concerts, eux, commencent à 10 € en prévente, jusqu’à 18 € sur place pour le plus cher. Bref, un festoche populaire qu’on vous dit !
Le rock a eu ses propres courants, ses tendances et ses périodes emblématiques. Le festival retrace à lui seul près de 60 ans d’histoire pour les initiés : la scène française des années 60 avec son égérie, Dani, le vivier rock prolifique de l’Angleterre dans les années 70 via la projection du film culte « Rude Boy », l’arrivée de l’électro, les expérimentations des années 80 et 90, une fin de millénaire marquée par les multiples collaborations de Bertrand Burgalat… Et la nouvelle génération qui continue de faire honneur à ce courant musical libertaire et casseur de codes.